dimanche 16 janvier 2022

Aibileen et ses amies parviendront-elles à faire entendre leurs voix en pleine période de ségrégation raciale ?


 Dans ce roman très dense, qui se déroule dans une petite ville du mississipi, au cours des années 60, on découvre le quotidien de deux amies. Aibileen et Minny sont noires et doivent s'occuper des enfants de riches femmes de la haute socièté américaine. De son côté, Eugénia Phelan, fille de riches bourgeois rentre chez elle après des études de journalisme. Elle recherche Constantine , la nounou noire qui l'a élevé et dont elle n'a plus de nouvelles depuis plusieurs mois.

Voici un roman percutant sur une période de l'histoire des Etats-unis que l'on étudie peu à l'école. J'ai beaucoup la relation d'amitié entre Aibileen et Minny. Ce sont deux femmes extrêmement touchantes. Elles se serrent les coudes en cas de coup dur . A travers les pages, le lecteur ressent l'immense amour qu'elles portent aux enfants dont elles s'occupent.

J'ai aussi beaucoup aimé le personnage d'Eugénia Phelan qui n'a pas oublié l'éducation que lui a donné sa nounou noire, et qui tente véritablement de montrer à la population que les conditions de travail de ces femmes au grand coeur doivent être valorisées, et que les choses doivent changer. C'est une femme forte qui n'a pas froid aux yeux. J'aime son surnom "Skeeter" qui signifie "moustique" en français.

J'ai été choquée par la façon dont las femmes blanches s'occupent de leurs enfants sans le moindre instinct maternel. La cruauté entre les riches femmes blanches est extrême et peut mettre mal à l'aise le lecteur. Je déteste par exemple le personnage d'Hilly qui passe son temps à dénoncer les autres. La différences de traitement entre les blancs et les noirs est bien décrite et peut bouverser le lecteur. C'est pour cela que ce roman n'est pas à mettre entre toutes les mains.Selon moi, ce livre est une excellente lecture mais qui comporte des passages extrêmement durs. C'est pour cette raison que ce roman n'est pas un coup de coeur pour moi, il vaut le détour.

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